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![]() Bike adventures le long de la voie ferrée
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La découverte de contrées perdus hors des sentiers battus ici
au Québec laisse forcément sous entendre la découverte d'endroits hors du noyau de la civilisation et est laissée a l'imagination
de ceux qui veulent bien chercher ce que d'autre auparavant ont possiblement délaissé. Personnellement ces dernières années
j'ai eu plutôt tendance a privilégier la découverte de l'arrière pays par les voies ferrées ce qui semble a priori un peu
bizarre sinon absurde. Par contre puisque je fais de la minéralogie plutôt amateur j'ai tendance a privilégier la voie ferrée
qui étant obligé de se maintenir a niveau dois couper le roc plus souvent que serait le cas avec un chemin pour voitures (ce
qui est une question d'interprétation puisque les collines sont gravis par des chemins tandis qu'ils sont contournés par rail)...Du
moins je cherche du terrain pas trop accidenté sans bien sur être totalement plat sachant que le rail dois couper le roc pour
y passer. Ainsi par un bel été il y'a quelques années j'ai parcouru le
centre nord du Québec par la voie ferré a la recherche non seulement de minéraux mais aussi de jolies paysage peu tachés par
l'homme si ce n'est les petites demeures répartis le long du rail et l'occasionnel petit hameau. Plus rarement se découvre
une grande demeure dans la profondeur des forêts plus rarement seul tel un peu par acte de défiance vers la nature. Le parcours s'entama par l'est avec comme point de départ la
ville de La Tuque. Le chemin privilégié parmi le choix de chemins forestiers fût la 25 qui a l'avantage d'être très passante.
Par contre pour un cycliste la qualité de la chaussée laisse a désirer étant par contre excellent pour les voitures qui ont
du gravier a profusion ! Un paysage de douces collines est a rencontrer qui semblent
atteindre des hauteurs plus au nord (le mot est relatif). Le long du parcours il y'a un arrêt pour se ravitailler en pleine
forêt qui est situé au Km 54. J'y fit une court pause le temps de me payer un déjeuner et de découvrir le coin par les gens
qui sont des plus sympathiques. Je continua sans ressentir cette insécurité qu'on a à se retrouver
sur un chemin forestier a milles lieux de la civilisation sachant bien qu'avec un passage régulier de véhicules je ne risquait
pas de me retrouver sans secours. Malgré tout puisqu'on est en pleine forêt il faut se méfier des observateurs a 4 pattes
qui se tienne a la lisière du chemin se laissant occasionnellement emportés par la curiosité. N'étant pas en voiture je ne peut vraiment me risquer d'aller
passé la route, sauf qu'occasionnellement je risque une courte découverte des environs. Par contre j'aurais pu y lasser ma
peau lorsqu'à la tombé de la nuit je prends le choix de dormir dans une petite cabane a quelque distance de la route ne soupçonnant
pas que l'autre cabane tout près était utilisé hors saison (de telles cabanes servent pour les chasseurs mais peuvent servir
de refuges aux amérindiens ) Heureusement que les occupants m'ont laissé dormir en paix tout en ayant la gentillesse de fraterniser
le lendemain. Le lendemain j'arrive a ma première destination qu'est Sanmaur
qui n'est que le vestige du village qu'il était a l'époque . Par contre malgré le peu de bâtiments (il dois y'avoir moins
de 5 édifices ) je me déniche un restaurant pour me payer un autre excellent déjeuner ! Après questions d'usage on m'indique
que la réserve autochtone est tout près de l'autre coté de la rivière.. Je me ravitaille a la réserve et je quitte précipitamment en
ayant comme but de visiter le petit hameau de Casey. La route au début est plaisante mais devient rapidement plus difficile
le chemin se rétrécissant pour ne devenir qu'une piste . Malgré tout je crois aboutir en suivant des indicatifs à ce qui semble
être la destination pour me rendre compte a regret que je suis ailleurs et bien loin du but... Mince consolation, la voie
ferrée se trouve tout près ! Je prends donc le chemin du rail et le lendemain en fin de journée j'arrive a destination... Casey un petit hameau avec une minuscule population permanente
des plus isolés offre du moins le luxe d'un restaurant et d'une cabine téléphonique . Le hameau n'est pas desservi par le
réseau électrique et n'a même pas de génératrice . Les gens ne semblent pas en faire un cas étant tous munis de panneaux solaires
! J'y resta le temp de me ravitailler au resto et d'appeler ma tante sachant que je risquait d'être la première personne a
appeler du village vers un autre pays ! Je quitte en soirée pour m'établir un peu plus a l'ouest après
le pont . Le lendemain devient l'occasion de découvrir ce qui passionne
ceux qui ont choisi le coin pour s'y établir même si c'est seulement pour l'été.. Je découvre donc des douces collines , une
multitude de lacs et bien sûr des habitations isolées des hameau qui ont un certain charme tel ¨Souris-ville¨ situé a proximité
immédiate du rail près d'un minuscule lac qui tel que le nom laisse sous entendre est un endroit aux bâtiments a l'échelle
réduite..sauf bien sûr pour le bâtiment principal qui est le seul occupé. Un pseudo petit hameau de bâtiments a l'échelle
des souris en quelque sorte ! Le village de Parent qui survient tel un mirage dans le désert
vert devient par son étendu un moment de découverte même si le hameau n'a que bien moins de 1000 âmes. Étant le carrefour
pour se ravitailler au sud du réservoir Gouin une gamme de services sont offerts pour les gens qui veulent découvrir l'enfer
vert qui est plutôt le paradis pour les bien préparés. Malgré tout le ravitaillement en essence est toujours possible dans
une des multiples pourvoiries a découvrir en région. J'y resta 2 jours le temps de me familiariser avec le coin et
de découvrir la montagne du radar. Puisque l'endroit était le siège d'une base militaire du début de la guerre froid jusque
dans les années 80, il subsiste toujours certaines infrastructures (soit les maisons aux environs du ''Radar'') et le chemin
y conduisant. La vue du sommet donne un bon aperçu sur la région, la colline prédominant de plusieurs centaines de mètres
sur le terrain environnant étant situé a plus de 800 mètres d'altitude. Les amateurs de collines risquent d'aimer la région.
Un esprit d'aventurier et une bonne carte topo est un pré requis pour ceux qui aimeraient découvrir l'arrière pays.
Lien vers une carte relief de la région
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